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Effet placebo et réeducation

De l’apport de l’hypnose Ericksonienne à la pratique quotidienne du Masseur-Kinésithérapeute

Cabinet de kinésithérapeute
Support de congrès ∙ Douleur - Communication thérapeutique - Kinésithérapie

Mémoire de fin d’études

Les problématiques d’accompagnement du patient via une communication soignée et les outils hypnotiques sont de plus en plus présents dans la profession de Masseur-Kinésithérapeute.
Intéressés par ces thèmes, nous les avons tout deux développés à notre manière dans nos travaux écrits de fin d’études de Masso-Kinésithérapie. A travers une conférence à deux, nous proposons d’exposer la démarche de notre mémoire ainsi que les éléments forts qui en ressortent.

Grégoire présentera son travail sur l’effet placebo en rééducation, ou comment optimiser la prise en charge MK en élaborant le contexte le plus favorable possible autour du soin.
Vincent développera sa vision de l’apport de l’hypnose Ericksonienne à la pratique quotidienne du Masseur-Kinésithérapeute suite à ses entretiens avec différents professionnels de terrain.

La problématique de communication thérapeutique est de plus en plus étudiée dans les professions de santé, principalement dans le domaine de la douleur. Elle est au coeur du mémoire de fin d’études de Grégoire Virot, intitulé « Effet Placebo et Rééducation ». A première vue, effet placebo et communication paraissent éloignés. Mais, l’étude du placebo nous permet aujourd’hui de com- prendre que soigner sa communication permet d’élaborer un contexte de soin favorable qui va faciliter l’expression de différents effets neurologiques.

En effet, loin de l’image « double aveugle contre placebo », ce phénomène est maintenant défini comme « un réel phénomène psy- cho-biologique dans lequel le cerveau est actif et anticipe le bénéfice » ou encore « phénomène attribuable au contexte thérapeu- tique global ». Ce contexte est composé d’une multitude d’éléments (croyances, observations sociales, expériences passées…) dont le plus important, pour les professionnels de santé, est la relation thérapeutique. La majorité des « anticipations » et donc des effets contextuels peuvent être favorisés ou corrigés (dans le cas d’anticipations négatives du type « ce soin va faire mal » ) par le soignant. Ainsi, les techniques de communication peuvent permettre d’éviter des effets contextuels négatifs (« nocebo ») et favoriser les effets positifs afin d’optimiser les techniques de soin et donc la prise en charge.