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CONSULTER UN PSY, OUI ! MAIS QUEL PSY CHOISIR ET COMMENT ?

Quelles sont les différences entre les psy et comment choisir le bon ?

Cover article choisir son psy
Article ∙ Douleur - Dépression - Burn-out - Thérapie brève - Soins - Psychiatrie - Psychologie - Relation thérapeutique

Psychiatre, psychologue, psychothérapeute ou psychanalyste… Quand on est patient, il n’est pas évident de trouver le bon professionnel. Les différences entre chaque profession et leurs spécificités sont pourtant importantes.

Alors, quelles différences existe-t-il entre ces professionnels ?

 

Quel psy choisir ?

Le psychiatre

Le psychiatre est un médecin. Il est titulaire d’une spécialisation en psychiatrie. Son statut lui permet de :

  • Nommer une pathologie
  • Poser un diagnostic
  • Prescrire un traitement médicamenteux

Le médecin psychiatre est également habilité à conduire des psychothérapies. Cependant, seule une minorité des psychiatres est formée aux psychothérapies et aux techniques de changement (Hypnose, Thérapies Comportementales et Cognitives – TCC, Programmation NeuroLinguistique – PNL, Intégration par les Mouvements Oculaires – IMO, Eye Movement Desensitization and Reprocessing – EMDR, etc.)

Les consultations au cabinet du médecin psychiatre sont prises en charge par la Sécurité Sociale et peuvent donc être remboursées.

Le psychologue

Le psychologue est titulaire d’un diplôme d’État de niveau master, obtenu à l’issue de 5 années de formation. Le titre de psychologue étant protégé par la loi, le psychologue doit donc se déclarer auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de son lieu d’exercice professionnel en s’inscrivant au répertoire ADELI.

Au cours de leur pratique, de nombreux psychologues s’orientent vers des spécialités pour compléter leurs compétences et pouvoir répondre à des besoins spécifiques rencontrés chez leurs patients (sevrage tabagique, accompagnement à la maternité, troubles anxieux, dépression, etc.).

Les psychologues peuvent également se spécialiser pour répondre aux besoins de différents publics (enfants, adolescents, adultes, familles, groupes, etc.).

Le psychothérapeute

Parfois utilisé de manière abusive et non professionnelle, le statut de psychothérapeute est longtemps resté non protégé. C’est en 2012 que la profession de psychothérapeute est finalement reconnue et qu’un cadre lui est donné.

Seuls les psychologues et les psychanalystes membres d’une association reconnue ainsi que les médecins peuvent demander l’obtention du titre de psychothérapeute. Pour cela, ils doivent avoir suivi une formation théorique de 400 heures minimum complétée par un stage de 5 mois.

Le psychanalyste

Le psychanalyste n’est pas diplômé d’État. Bien qu’il n’ait pas d’obligation légale, le psychanalyste doit théoriquement remplir trois conditions pour pouvoir poser sa plaque et ouvrir une consultation :

  • Avoir lui même été analysé
  • Avoir été formé à la théorie analytique
  • Être supervisé dans sa pratique par un « contrôleur », lui même analyste

Lors d’une psychanalyse, le patient entre dans un long processus d’introspection qui peut parfois durer plusieurs années.

 

Comment choisir son psy ?

Le bouche-à-oreille

Choisir son psy sur les conseils d’un ami, d’un parent, d’un membre de l’entourage, d’un collègue ou d’une connaissance peut sembler être une bonne solution. Le bouche-à-oreille peut présenter certains avantages : éviter les recherches, la personne vous a conseillé un psy qualifié (bien que son impression soit entièrement subjective), etc.

Cependant, le bouche-à-oreille comprend aussi des inconvénients, notamment sur le plan de l’alliance thérapeutique (le lien qui se crée entre le patient et le psy). Cette alliance thérapeutique est essentielle pour le bon déroulement de l’accompagnement du patient. Cette alliance peut se développer de façon fluide avec certains alors qu’avec d’autres, elle n’est pas garantie.

Au-delà de cette alliance thérapeutique, le psy peut rencontrer des difficultés face au code de sa déontologie. Dans le cas où deux personnes d’une même famille se présentent séparément, le psy ne pourra recevoir les deux pour ne pas dégrader ou nuire à son objectivité. Toutefois, il reste possible pour deux personnes d’une même famille de rencontrer le même psy. Le psy peut proposer de mettre en place un accompagnement familial ou destiné au couple.

Une femme ou un homme ?

Sur le papier, aucune différence. Peut-être vous sentez vous plus à l’aise avec une femme qu’avec un homme ou inversement ? En fonction de la problématique que vous souhaitez aborder durant votre accompagnement, il est possible que vous vous sentiez plus à l’aise face à une femme ; par exemple, pour les problèmes de fécondité ou l’accompagnement durant la maternité. Pour autant, ceci ne veut pas dire qu’un homme ne serait pas en mesure de vous accompagner. Pour vous aider à choisir, rappelez-vous, de nombreux psy se sont spécialisés pour accompagner leurs patients sur des problématiques précises.

En bref, que votre psy soit une femme ou un homme n’est pas un critère aussi important que ses qualités humaines ou son professionnalisme.

Un premier contact par téléphone ou en direct ?

Comme pour le choix d’un psy ou d’une psy, c’est à vous de décider. Le téléphone permet de se faire une première impression du contact avec le psy et permet également d’avoir plus d’informations sur lui, comme ses éventuelles spécialisations, sa façon de procéder tout au long de l’accompagnement. Si ce psy ne correspond pas à votre besoin, il pourra potentiellement vous diriger vers un confrère ou une consœur qui vous correspondra davantage.

Cependant, vous pouvez vous sentir moins à l’aise avec un premier échange téléphonique et donc privilégier la prise de rendez-vous en ligne. Une fois le premier rendez-vous effectué, vous devriez être en mesure de savoir si vous souhaitez poursuivre avec ce psy ou trouver un autre professionnel pour vous accompagner.

La première séance, une étape capitale

Cette première séance est très importante à la fois pour vous et pour le psy. Elle doit permettre à votre psy de cerner au mieux votre demande et d’initier la mise en place de l’alliance thérapeutique. Pour vous, cette première séance doit vous permettre d’évaluer votre ressentie avec le psy : comment se passe le contact ? vous sentez-vous en confiance avec la personne ? arrivez-vous à exprimer votre besoin d’accompagnement ?

Cette première séance n’est pas un engagement de votre part ni de la part du psy. A l’issue de la première séance, vous pouvez décider de consulter un autre professionnel. De même, le psy peut décider de vous diriger vers un autre professionnel qu’il jugera plus compétent pour vous accompagner

Le plus important est que vous soyez à l’aise car votre motivation est la clé pour réussir votre accompagnement.

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